TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX
Les traitements médicamenteux peuvent utiliser des topiques (crèmes et pommades) ou des médicaments par voie générale, parfois l’association des deux ou encore des moyens physiques énumérés ci-après.
Les traitements oraux
Ils sont codifiés par chaque pathologie il utilisent la voie sanguine pour atteindre les cellules cibles qu’ils veulent modifier.
Les traitements locaux
La peau est un organe qui permet un accès direct des topiques.
Pour un même principe actif, les excipients peuvent être ajustés : pommade pour les peaux sèches et épaisses, crème pour les peaux fines, lotions ou gel pour le cuir chevelu.
Outre les principes actifs essentiel des topiques peuvent s’ajouter pour obtenir des modifications supplémentaires :
- assèchement des zones suintantes par les colorants : cristal violet fuschine
- répétitions des émollients pour maintenir un état hydraté convenable en association avec les bains d’amidon et les savons surgras
Il est indispensable d’assurer la répétition régulière en quantité suffisante de ces émollients. Chez le nourrisson, il est commode d’utiliser le moment de chaque change pour répéter facilement les applications.
Un des composants essentiels de ces émollients est l’urée de 3 à 10 %, porté à 40 % sur les callosités et pour ramollir les ongles sous occlusion.
Les pansements humides sous occlusion permettent la détersion permanente des plaies et une effet anti-inflammatoire sur les ulcères, les hypodermites aiguës microbiennes ou chroniques péri-veineuses
L’acide salicylique et autres produits apparentés a un effet conservateur et exfolient superficiel.
A 40 % sous occlusion il permet le décollement des kératines des verrues et des cors.
L’occlusion sous film étirable du commerce permet une action permanente avec pénétration (pour les mains et le pieds des gants ou sacs pour pied en cellophane peuvent être utilisés).
On obtient ainsi l’action anesthésiante de la crème Emla.
L’action des produits à l’urée et acide salicylique à forte concentration amplifie l’action des corticoïdes : psoriasis, eczéma, lichen.
LA PUVATHÉRAPIE
Elle permet l’action des rayons ultra violets A en association avec la méladinine (traitement pris en charge par la sécurité sociale sous entente préalable).
Après absorption de méladinine, celle-ci arrive au niveau cutané 2 heures après et la molécule modifié par l’exposition aux rayons ultra violet permet une action thérapeutique qui peut venir renforcer l’action des médicaments topiques.
- Les indications sont le psoriasis, l’eczéma, le lichen.
- Le vitiligo pour stimuler les mélanocytes de la périphérie.
- Les lucites, ou sensibilité excessive, au soleil reçoivent une sorte de désensibilisation.
ACTIONS CHIRURGICALES
Elles sont facilement effectués par l’application 2 heures avant de crème Emla sous occlusion de film étirable. Au besoin cette application adoucit aussi l’injection de xylocaïne dans le derme et en sous-cutané quand il y a besoin d’une action plus profonde.
Il est important de spécifier ce qui peut qui peut influencer cette action chirurgicale : pathologie (diabète insuffisance artérielle ou cardiaque etc.) et traitement (anticoagulants etc.).
La plupart des exérèses sont suivies d’une suture par fils non résorbables à enlever 10 à 15 jours après.
La biopsie
Elle permet le prélèvement de peau pour le diagnostic ; certaines pathologies (bulles et lupus) nécessitent 2 milieux de conservation.
(Notons aussi que des prélèvements simples par écouvillons peuvent être associés pour les recherches microbiennes et mycologiques).
La cryothérapie
(neige carbonique humidifiée à l’acétone ou azote). Elle est indiquée pour les taches, les kératoses.
L’électrocoagulation
Elle permet un contrôle très précis de l’ablation de molluscum pendulum, adénome sébacés, bourgeons charnus, verrues séborrhéiques, xanthélasmas. Au besoin le shaving superficiel de l’essentiel de la lésion permet leur analyse. Il suffit alors de contrôler la base d’insertion.
L’ablation
L'ablation des cancers cutanés doit se faire avec une marge de sécurité le plus souvent simple par rapprochement des bords, plus rarement avec un déplacement.
Le mélanome nécessite une reprise en proportion de son épaisseur.
Les kystes sébacés qui ont trop souvent été «vidés» inutilement par les patients doivent être prélevés avec toute leur enveloppe de production.
On peut aussi faire l’ablation des xanthélasmas et le nodule douloureux demande une action particulière.
Les cicatrices peuvent parfois faire l’objet de reprise ou encore de laser CO2 pour les uniformiser ou bien, pour les chéloïdes, d’injection de corticoïdes retard.
Les greffes en pastilles
Elles peuvent couvrir les ulcères bourgeonnants : c’est un simple prélèvement de confettis de peau en haut de la cuisse pour les poser sur la jambe.
Le site de prélèvement est suturé et ne pose aucun problème de cicatrisation.